Jour 2, 18 mars 2020
Côté boulot, mon installation fait toujours des siennes et je n'ai pas pu avancer d'un iota. C'est embêtant pour moi comme pour mon équipe et pour mon employeur. Je ne sais pas à quel point les gens du support informatique sont surchargés de boulot mais une journée entière sans être contacté par un humain pour gérer le problème sur ma machine, ça me fait l'effet d'un gros gachis.
J'ai échangé quelques messages avec mes collègues les plus proches habituellement. Ils commencent à regretter l'isolement, c'est normal. Du coup on entretient le lien, on fait quelques blagues graveleuses, et on invite tout le monde à se passer des coups de fil de temps en pour entretenir la relation.
C'est étonnant comme en 48 heures le besoin d'interactions sociales se fait déjà sentir. A croire que mes concitoyens n'ont jamais connu l'isolement. Ayant vécu plus ou moins 15 ans isolé, je pense que ça ne devrait pas trop m'affecter. Un peu quand même. Mais je m'interroge vraiment sur mes concitoyens et la qualité de vie qu'ils ont pu connaître jusqu'ici.
La gratitude et le contentement des événements vécus positivement dans la journée participent à nous construire plus heureux. J'espère pouvoir mettre ça en oeuvre. Je remercie mes amis proches d'être dans ma vie. Ils sont formidables. Bon, ne prenez pas la grosse tête non plus, hein! Et je suis content d'avoir participé à entretenir un contact positif.
Allez zou! Au dodo pas trop tard pour aller à la boulangerie dès l'ouverture.
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