mardi 2 octobre 2018

Atelier d'écriture du 3 juillet 2018


Ceci est mon premier article concernant un atelier d'écriture. Je précise donc que je participe à un atelier d'écriture pour lequel j'écris sur des thèmes choisis ou qui m'amène à me plier à des exercices généralement d'une durée de 15 à 20 minutes.

Qui sait si ces textes quelquefois bons et quelquefois nuls -n'ayons pas peur des mots !- auront un jour une utilité quelconque. Si vous trouvez un peu de plaisir en les lisant, alors tant mieux et vos commentaires ou critiques sont les bienvenus. Si vous me connaissez personnellement et y retrouvez des aspects de ma personnalité, venez m'en parler à l'occasion autour d'un café !



Exercice : inspiré d’une photographie

La terre, cette terre, celle avec un petit « t » et non pas la planète Terre, mais cette île, ce havre avait connu le feu. Des plantes et des fleurs, des arbres et buissons lui servaient autrefois de fourrure et cette terre vivait impassible, innocente et inconsciente des froidures, de la pluie, du vent et même des giboulées. Des petites bêtes, de petits êtres, des créatures vivaient en ce lieu. Des fragiles, aux ailes diaphanes aimaient à se poser sur les troncs, là où le soleil venait chauffer l’écorce. D’autres, aux corps longs et articulés, passaient de la surface au sous-sol, d’un terrier à une racine, d’une pierre à une niche.

Et puis vînt un été. La terre était sèche, de même que les herbes hautes ou courtes. Les plantes craquaient au vent brûlant, et la poussière faisait parfois un rideau à qui aurait admiré cette contrée. Nul ne sait comment, si ce fût par un orage, par une concentration des rayons du soleil ou par quelque autre façon, mais un jour un incendie teinta le ciel d’orange et de jaune.

La terre au lendemain fut blanche de cendre et elle était déserte à perte de vue. Et la cendre enrichit à nouveau cette terre, avec l’aide de la pluie. Quelques jours ou semaines plus tard, en ce lieu désolé, portées par le vent, arrivèrent une famille de spores de fougères. Après le silence, la terre attendait impatiente mais confiante que renaisse le tumulte quotidien.

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